Benny, Carlo, Danny, Dominique et Theo s’en vont… « Quand on a travaillé chez Luyten, on n’a plus envie d’aller ailleurs »
Travailler chez Luyten peut avoir des effets positifs. Posez donc la question à Benny, Carlo, Danny, Dominique et Theo, qui ont dû nous quitter lorsque l’âge de la pension est arrivé. « »Souvent, le boulot devait être fait pour la veille, expliquent-ils, mais ça ne pèse rien par rapport à tout le positif. Nous étions très heureux de travailler chez Luyten.”

Avec 41 années au compteur, Danny Jacobs (62 ans) de Halen est le recordman de nos cinq pensionnés. Danny a fait ses débuts à l’atelier avant de prendre la route puis de terminer sa longue carrière comme chef de projet. « La plus belle preuve que cette entreprise offre des opportunités d’évolution à ceux qui en ont envie », explique Danny. « Je suis devenu chef de projet par la force des choses, je ne pouvais plus faire de travail physique pour des raisons médicales. C’était la solution idéale ! Je regrettais parfois de ne plus pouvoir effectuer d’installations, parce que j’en ai gardé d’excellents souvenirs. Surtout de toutes ces missions à l’étranger qui nous voyaient chaque fois partir pour une semaine entière. Tout au long de ces 41 années, il n’y a eu que très peu de jours où je suis venu travailler à contrecœur, car j’ai été très bien traité dans cette société. Luyten était pour moi l’employeur idéal. »
Carlo Moons (62 ans) de Schulen est exactement du même avis. Contrairement à Danny Jacobs, Carlo a effectué toute sa carrière à l’atelier, où il se sentait parfaitement à sa place. « Tout était toujours en ordre », raconte Carlo. « J’ai travaillé dans une poignée d’autres endroits, et l’approche y était nettement moins professionnelle. C’est évidemment un secteur où les délais sont très stricts. Généralement, tout devait être prêt pour la veille. (Rires) Mais ça fait partie du boulot et ça ne pèse rien par rapport à tout le positif. »
Tout le monde était sympa
« Je suis allé partout », explique le Diestois Dominique Vandevoort (68 ans), qui a sillonné les routes pendant plus de 20 ans lorsqu’il était installateur. « En Belgique et à l’étranger : France, Suisse, Autriche, Angleterre, Écosse… Nous sommes même descendus à Saint-Tropez. Il nous est aussi arrivé de bosser toute la nuit pour respecter les délais, mais je le faisais volontiers.Nous nous sommes occupés de l’aménagement intérieur des boutiques de la marque de vêtements Hackett, ce sont mes meilleurs souvenirs, car ces magasins étaient très élégants. (Regard rêveur) Une belle époque. Quand on a travaillé chez Luyten, on n’a plus envie d’aller ailleurs. Pour la simple raison que tout le monde était vraiment sympa et l’ambiance toujours agréable.Et si on avait un problème, on recevait de l’aide. »
Benny Put (61 ans) de Lummen est resté environ sept ans à l’atelier. « Presque tout ce que nous fabriquions avait quelque chose de spécial », se souvient Benny. « C’est ce qui rendait mon boulot si particulier. J’ai découvert des matériaux dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Je me rappelle encore un eyecatcher que nous devions monter pour un hôtel, c’était vraiment intéressant ! Ce que j’appréciais beaucoup chez Luyten, c’était le changement : un jour ne ressemblait jamais au précédent. Je peux affirmer sans exagérer que c’est le meilleur endroit où j’ai travaillé. Parce j’étais bien entouré, et par des collègues qui prenaient chacun leurs responsabilités. Quand il fallait mesurer quelque chose, je savais que c’était le boulot d’un collègue, je n’avais pas à m’en soucier. Je pouvais ainsi me concentrer entièrement sur mon propre travail. »
Inondation
Theo Tielens (64 ans) de Koersel (qui a travaillé 26 ans chez Luyten) clôt la discussion avec quelques anecdotes amusantes. « J’ai principalement fabriqué des portes intérieures », dit-il. « S’il le fallait, j’allais parfois aider à les installer, mais ma place était à l’atelier. J’ai pris ma retraite avec des sentiments partagés. J’aurais volontiers travaillé quelques années de plus parce que je me plaisais beaucoup chez Luyten. L’ambiance était toujours au top et les patrons étaient des hommes avec qui on pouvait parler.D’un autre côté, mon dos me disait qu’il était temps d’arrêter. Mais les souvenirs restent. Comme cette fois où nous travaillions dans un café à Beringen. Une demi-heure avant l’inauguration, la perceuse de mon collègue a malencontreusement traversé une conduite de chauffage : tout était inondé. (Rires) Un moment hilarant, même si sur le coup, nous pensions tout le contraire. Mais bon, nous avons résolu le problème et pendant la fête, personne n’a rien remarqué de ce qu’il s’était passé 30 minutes plus tôt.Nous avons eu un autre incident de ce type à Lanaken. Nous étions encore en train de cirer la piste de danse à l’arrière d’une maison des jeunes lorsque les premiers visiteurs se sont présentés à l’avant. Les garçons servaient déjà le champagne quand nous nous sommes éclipsés par la petite porte. (Rires) Personne ne nous a vus. Je le dis comme je le pense : avec la fine équipe de Luyten, tout finit toujours par s’arranger. »
Op de foto van links naar rechts: Carlo Moons, Dominique Vandevoort, Danny Jacobs, Theo Tielens, Benny Put